Dernière mise à jour à 08h21 le 05/12
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a exprimé mercredi la forte indignation et la ferme opposition de la Chine à propos de l'approbation d'un projet de loi sur les questions liées au Xinjiang par la Chambre des représentants des Etats-Unis.
La loi dite "Loi sur la politique des droits de l'homme des Ou?gours 2019" dénigre délibérément la situation des droits de l'homme au Xinjiang, diffame les efforts de la Chine en matière de déradicalisation et de lutte contre le terrorisme et attaque violemment les politiques sur le Xinjiang du gouvernement chinois. Elle viole gravement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales et s'immisce gravement dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine s'indigne fortement et s'y oppose fermement, a déclaré Mme Hua.
"Les affaires liées au Xinjiang ne portent pas sur les droits de l'homme, l'ethnicité ou la religion, mais sur la lutte contre la violence, le terrorisme et le séparatisme", a indiqué la porte-parole.
Mme Hua a noté que le Xinjiang souffrait gravement de l'extrémisme, de la violence et du terrorisme. Confronté à des circonstances graves, le gouvernement de la région autonome ou?goure du Xinjiang a légalement combattu les crimes violents et terroristes tout en s'attaquant à leurs causes profondes.
Le Xinjiang n'a pas connu une seule attaque terroriste au cours des trois dernières années. Ces efforts sont soutenus par les 25 millions d'habitants de différents groupes ethniques du Xinjiang, selon la porte-parole.
Mme Hua a ajouté que la communauté internationale parle en termes élogieux de la politique chinoise au Xinjiang. Depuis la fin de 2018, plus de 1.000 représentants ont visité le Xinjiang en plus de 70 groupes, dont des responsables de divers pays, régions et organisations internationales, ainsi des représentants de la presse, des groupes religieux et des milieux universitaires. Ils ont salué l'expérience du Xinjiang en matière de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation, qui mérite de servir de le?on.
En mars de cette année, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique a adopté une résolution saluant les efforts déployés par la Chine pour fournir des soins aux musulmans chinois. En juillet, des ambassadeurs de plus de 50 pays auprès du bureau de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève ont conjointement signé une lettre au président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et à la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, saluant la Chine pour son respect et sa protection des droits de l'homme dans la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation. En octobre, lors de la 3e session du Comité de la 74e session de l'Assemblée générale de l'ONU, plus de 60 pays ont salué dans leurs communiqués les énormes progrès réalisés en matière de droits de l'homme dans le Xinjiang. Tout cela constitue des preuves solides que les accusations des Etats-Unis sur les questions liées au Xinjiang sont entièrement contraires aux faits et à l'opinion publique dominante de la communauté internationale.
"Nous affirmons clairement notre position aux Etats-Unis qui est que le Xinjiang fait partie de la Chine, que ses affaires sont purement intérieures et qu'elles ne permettent aucune ingérence étrangère", a-t-elle déclaré, ajoutant que le projet de loi discrédite les efforts de la Chine sur la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation, ne révèle que les "deux poids, deux mesures" des Etats-Unis en matière de lutte contre le terrorisme et expose davantage leur hypocrisie et leurs intentions malveillantes au peuple chinois.
Mme Hua a souligné que le gouvernement et le peuple chinois sont déterminés à sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement. "Nous exhortons les Etats-Unis à corriger immédiatement leurs erreurs, à empêcher ce projet de loi de devenir loi et à arrêter d'utiliser les questions liées au Xinjiang pour s'immiscer dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine prendra d'autres mesures en fonction de l'évolution de la situation."