Dernière mise à jour à 13h44 le 28/10
"Aucune zone interdite ou exception ne sera tolérée dans la supervision interne du Parti", a-t-on appris d'un communiqué publié jeudi, à l'issue d'une réunion clé du Parti communiste chinois (PCC).
La supervision au sein du Parti devra être mise en place en accord avec les réglementations et en observant les principes du centralisme démocratique, la supervision organisationnelle descendante, la supervision démocratique du bas vers le haut, ainsi que la révision ou la critique par les pairs, selon le communiqué publié suite à la sixième session plénière du 18e Comité central du PCC, qui s'est déroulé du 24 au 27 octobre.
La mission de la supervision interne du Parti est d'assurer un renforcement efficace des Statuts du Parti, de ses réglementations et de son code de conduite, de maintenir l'unité et la solidarité au sein du Parti, et de résoudre l'affaiblissement et le laisser-aller de la direction du Parti dans la construction et la gouvernance du PCC, ainsi que le relachement disciplinaire, souligne le communiqué.
La supervision doit assurer que les organisations du Parti remplissent leurs devoirs, que tous les membres du PCC jouent un r?le pionnier et exemplaire, et que les hauts fonctionnaires soient loyaux, intègres et responsables.
Les cibles principales de la supervision sont les organes supérieurs du PCC et ses responsables, en particulier ceux qui occupent des postes importants, selon le communiqué.
La supervision à l'intérieur du Parti doit se concentrer sur le respect par les membres des Statuts du Parti et de la Constitution et des lois du pays, sur leur adhésion à la direction centralisée et unifiée du Comité central du PCC, l'intégrité et l'autodiscipline des fonctionnaires, ainsi que sur l'exercice impartial du pouvoir.
Le Comité central du PCC, le Bureau politique du Comité central du PCC, et le Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC doivent diriger la supervision interne du Parti, selon le communiqué.