Dernière mise à jour à 08h14 le 24/08
L'armée japonaise a mené des expériences médicales sur des civils en Chine durant la Seconde Guerre mondiale, a révélé la confession d'un criminel de guerre japonais, publiée samedi.
Selon la confession écrite de Seizaburo Katagiri, publié par le Bureau national des Archives de la Chine, il était membre d'une équipe ayant mené des actes de vivisection sur un homme chinois, "pour étudier l'anatomie humaine".
Seizaburo, capturé en 1945, a confessé qu'à l'H?pital de l'armée, à Harbin, en 1936, il avait été chargé d'enlever les organes de cet homme chinois, une procédure conduisant à sa mort sur la table d'opération.
Au cour d'une autre expérience à l'H?pital de l'armée, à Mudanjiang, ses collègues ont exposé à un gaz toxique trois hommes détenus "pour tester son efficacité". Cette expérience a causé la mort de ces trois hommes.
Seizaburo a également participé à une mission pour propager la bactérie du choléra en 1943. Il a été complice de la mort de plus de 20.000 personnes.
Un soldat japonais a aussi violé et tué des gens durant la guerre, selon son aveu.
La publication de la confession de samedi constitue la 11e d'une série de 31 confessions écrites de criminels de guerre japonais, publiées sur le site Internet du Bureau national des Archives, pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.