Le gouvernement japonais a approuvé mardi le Livre blanc 2015 de la défense japonaise, qui consacre une partie importante à attiser la psychose de la "menace chinoise".
Dans une tentative évidente de justifier les nouveaux projets de loi en matière de sécurité du Japon, le document ne tient pas compte des faits, fait des remarques irresponsables sur la croissance militaire normale et les activités maritimes de la Chine, joue délibérément la carte de la "menace chinoise", et attise les tensions dans la région.
Voici quelques-unes des erreurs présentes dans le document:
Première erreur : le développement militaire de la Chine constitue une grave menace pour le Japon.
Vérité : La Chine adhère au développement pacifique, sa défense nationale est à caractère défensif, et ses intentions stratégiques sont transparentes. Le développement normal des capacités militaires de la Chine ne pose aucune menace à tout autre pays.
La partie japonaise doit cesser d'utiliser des pratiques odieuses telles que tromper le peuple japonais ou créer des obstacles à l'amélioration des relations sino-japonaises.
Deuxième erreur : les activités maritimes de la Chine ont nui à la stabilité régionale.
Vérité : La Chine effectue toujours des activités maritimes normales en accord avec les lois internationales et les lois nationales concernées. L'exploration de pétrole et de gaz par la Chine dans les eaux de la mer de Chine orientale sous la juridiction incontestée de la Chine est "justifiée, raisonnable et légitime", comme l'a déclaré le porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères, Lu Kang.
Les constructions de la Chine sur certaines ?les et récifs de Nansha se trouvent entièrement au sein de la souveraineté de la Chine et n'affectent ni ne visent aucun autre pays.
Parallèlement, le Japon, qui ne fait pas partie des requérants en mer de Chine méridionale, a attisé les tensions en interférant dans cette affaire. De tels actes vont à l'encontre de la paix et de la stabilité régionales, et ont gravement sapé la confiance mutuelle politique et sécuritaire entre la Chine et le Japon.
Troisième erreur : les missions de patrouille de la Chine autour des ?les Diaoyu sont illégales.
Vérité : Les ?les Diaoyu font partie intégrante du territoire chinois depuis l'antiquité, et les patrouilles et les activités de maintien de l'ordre effectuées par la Chine dans les eaux territoriales chinoises au large des ?les Diaoyu sont un droit inhérent de la Chine.
La Chine continuera à prendre les mesures nécessaires et restera ferme dans la sauvegarde de sa souveraineté territoriale. Par ailleurs, la Chine tient au bon règlement de cette affaire à travers le dialogue et la consultation.