Un ancien responsable irakien a indiqué que la Chine devait saisir sa chance de jouer un r?le plus important dans la reconstruction de l'Irak, à une période où le pays du Moyen-Orient était plus stable.
"Bien que l'Irak reste encore un pays fragmenté, t?t ou tard, il aura besoin de reconstruire ses infrastructures, comme les routes, les h?pitaux, les écoles, les ports, les voies ferrées, etc..", a indiqué Samir Sumaida'ie, ancien ambassadeur de l'Irak aux Etats-Unis de 2006 à 2012, lors d'une interview accordée à l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) cette semaine à Beijing.
"La Chine aura l'opportunité de jouer un r?le plus grand quand l'Irak sera capable d'accueillir les contributions étrangères", a indiqué M. Sumaida'ie, sinologue, qui a passé beaucoup de temps dans le pays depuis 1991.
Il a indiqué que selon les Irakiens, la Chine était toujours un pays amical qui avait trouvé sa voie, malgré les moments difficiles pour se reconstruire.
"Les pays tels que l'Irak doivent ouvrir leurs bras à toute puissance étrangère qui souhaiterait aider à sa stabilisation et à sa reconstruction", a-t-il indiqué.
M. Sumaida'ie pense que la proposition de la Chine pour former la ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la Soie maritime du 21e siècle sera bénéfique pour tous les participants.
"Toute initiative qui relie les personnes entre elles est positive", a-t-il ajouté. "Renouveler d'anciens réseaux sur la base des besoins modernes sera bénéfique pour toutes les personnes concernées".
M. Sumaida'ie a indiqué que l'actuelle situation en Irak était encore instable, alors que le nouveau Premier ministre chiite Ha?der al-Abadi s'effor?ait de rallier le soutien des Kurdes et des sunnites, qui s'étaient sentis aliénés pendant le mandat de son prédécesseur Nouri al-Maliki.