En Chine, il y a un fort soutien du public pour condamner les criminels économiques à mort à cause des relations entre la criminalité économique et la corruption, ce qui est un cas très particulier dans ce pays de l'Asie de l'est.
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La Banque centrale allemande la Bundesbank, a indiqué la semaine dernière qu'elle allait limiter sa coopération avec la Chine au sujet de la contrefa?on de monnaie, étant donné que la Chine est un pays ? qui impose la peine de mort aux contrefacteurs d'argent. ?Un jour avant l'annonce de cette décision, les médias allemands ont rapporté qu'un Chinois avait été condamné à mort pour avoir contrefait de la monnaie et que la Bundesbank soutenait la Chine à cet égard.
La Chine n'est pas le seul pays avec lequel la banque centrale allemande compte reconsidérer sa coopération. La Bundesbank a également limité sa coopération avec le Vietnam et a mis de c?té une société anti-contrefa?on en coopération avec la Banque centrale du Bangladesh pour la même raison. En outre, les banquiers allemands ont déclaré samedi que ? l'imposition de la peine de mort est excessive, bien qu'ils estiment que la contrefa?on est un délit grave. ?
Il s'agit ici du dernier exemple de l'affrontement sur cette sanction entre un pays développé et un autre en voie du développement. Du fait de l'existence de cette peine pour les crimes économiques, la coopération de l'actuelle deuxième puissance économique avec les pays développés dans les domaines de la lutte anti-corruption et de l'extradition a été négativement affectée.
La peine de mort est également un sujet controversé en Chine. Le nombre des cas de condamnation à mort a diminué progressivement et celui des crimes qui sont passibles de mort a également diminué. La demande de l'abolition de ce chatiment jugé cruel est de plus en plus forte.
En dépit de leur objectif ? noble ?, les interventions comme celle de la Bundesbank pourraient susciter des perturbations dans l'équité judiciaire. Par exemple, la Chine a promis que Lai Changxing, un délinquant chinois de haut vol qui a été extradé par le Canada, ne se verrait pas infliger la peine de mort afin de garantir son extradition vers la Chine. Cependant, quatorze autres criminels impliqués dans cette affaire ont été condamnés à mort. Donc, deux poids deux mesures pour ces décisions judiciaires.
Conformément à la loi pénale de la République populaire de Chine, la peine de mort ne doit être appliquée qu'à des éléments criminels qui ont commis les crimes les plus odieux. Quant à la question de savoir si les crimes économiques sont les délits les plus odieux, les pays en ont des interprétations différentes en fonction de leurs différences culturelles, de leurs concepts religieux et de leur degré du développement. En Chine, il y a un fort soutien du public pour condamner les criminels économiques à mort à cause des relations entre la criminalité économique et la corruption, ce qui est un cas très particulier dans ce pays de l'Asie de l'est.
La Chine a fait des efforts constants pour ajuster la peine de mort, en supprimant 13 infractions de la liste des 68 crimes passibles de la peine de mort en 2011, y compris la fraude fiscale, la contrebande de vestiges culturels ou de métaux précieux, la violation de sépultures ou de fossiles.
La décision de la Banque centrale allemande, qui reflète ses préoccupations politiques, n'a pas pris en considération les conditions locales chinoises.