Dernière mise à jour à 09h17 le 28/11
"Nous espérons renforcer les échanges culturels entre la Chine et Madagascar à travers les chansons chinoises, afin que davantage de jeunes Malgaches puissent découvrir la Chine et apprécier la culture chinoise", a déclaré samedi Chen Lijuan, directrice de l'Institut Confucius de l'Université d'Antananarivo, en marge de la finale d'un concours de chansons chinoises dans la capitale malgache.
La finale de la deuxième édition du concours de chansons chinoises intitulé "La plus belle voix à Madagascar", co-organisée par l'Université d'Antananarivo et l'Université normale du Jiangxi, s'est tenue samedi avec la participation de 23 candidats venant des quatre coins de cette grande ?le de l'océan Indien.
"Par rapport à la première édition, la deuxième édition du concours a enregistré un plus grand nombre d'inscriptions, nous avons re?u plus de 70 d'inscriptions au total. Et le niveau général des candidats s'est également amélioré par rapport à l'édition précédente", a précisé Mme Chen.
Etudiante en troisième année à l'Institut Confucius de l'Université d'Antananarivo, Andimalaza Elfinia a remporté la première place du concours. "Malgré la difficulté de la langue chinoise, j'ai fait beaucoup d'efforts et persévéré pour réussir", a-t-elle confié à Xinhua à l'issue du concours.
"J'ai failli abandonner à plusieurs reprises la chanson, car c'est difficile d'atteindre cette octave-là et le rythme et la mélodie sont difficiles à suivre, mais mes amis m'ont encouragée et j'ai réussi, finalement", a-t-elle raconté.
La jeune femme agée de 20 ans prévoit de retourner dans sa région natale dans le nord-est du pays, après l'obtention de sa licence en langue chinoise l'année prochaine, pour travailler en tant qu'interprète.
Pour Ratovonjanahary Onisoa Mélodie, qui a remporté la deuxième place du concours, la langue chinoise est compliquée en termes de prononciation et d'écriture. "Mais la chanson m'a beaucoup aidé pour apprendre la langue chinoise."
"Nos élèves aiment particulièrement les chansons chinoises lorsqu'ils apprennent la langue chinoise", a indiqué Mme Chen. "Nous espérons que grace à ce concours, davantage de jeunes Malgaches trouveront la joie d'apprendre la langue chinoise et que davantage de jeunes Malgaches communiqueront avec de jeunes Chinois par le biais de la musique et des chansons, construisant ainsi des ponts de communication culturelle entre les jeunes de Chine et de Madagascar."
A la même occasion, Zhang Wei, ministre conseiller de l'ambassade de Chine à Madagascar, a noté que "la musique est une forme populaire d'expression culturelle qui ne conna?t pas de frontière, qui véhicule l'identification des gens à leur culture nationale et peut renforcer la compréhension mutuelle et promouvoir les échanges humains".
Tout en rappelant que cette année marquait le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar, M. Zhang a souhaité que le concours de chansons chinoises, en tant que "projet de marque de l'Institut Confucius et plateforme d'échange pour les jeunes", "puisse renforcer et élargir le pont d'amitié entre la Chine et Madagascar, tout en rapprochant davantage nos deux peuples à travers la chanson, la musique".
Pour sa part, Sendra Nirina Rajaonarison, directrice en charge du développement et de la coordination du partenariat auprès du ministère malgache de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a souligné que la langue et la culture étaient "indissociables". "La chanson est l'un des éléments les plus importants de la culture d'un pays, on peut dire que la chanson reflète l'ame d'un pays", a-t-elle ajouté.