Dernière mise à jour à 08h47 le 13/06
Le ministre algérien de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a donné dimanche matin le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat 2022 depuis le lycée Amhamed Djebabri de Reggane, une localité relevant de la province d'Adrar et située à 1.500 km au sud d'Alger.
Quelque 700.000 candidats répartis sur 2.500 centres d'examen sont concernés par les épreuves, qui dureront jusqu'à jeudi prochain pour certaines filières.
Pour cette session, des dispositifs particuliers ont été pris afin d'empêcher toute tentative de fraude dans les examens.
Dans ce sens, M. Belabed a affirmé qu'il "veillera personnellement" sur le déroulement des épreuves dès la réception et la sécurisation des sujets au niveau des centres d'examen, mettant en avant les nouvelles mesures prises par l'Etat pour la lutte contre la tricherie et la fraude et "l'intensification des efforts pour préserver la crédibilité des examens".
En effet, le ministère de la Justice avait adressé une note de service aux procureurs généraux près les cours de justice afin de procéder à l'installation d'une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque cour, en vue de prévenir et de lutter contre la tricherie, la fraude et les fuites des sujets des examens officiels notamment par l'usage des technologies de l'information et de la communication.
En 2016, certaines épreuves avaient d? être repassées à cause d'une fuite massive de sujets sur les réseaux sociaux. Depuis, et à l'arrivée de chaque examen du baccalauréat, le gouvernement ordonne aux fournisseurs d'accès à Internet de couper la connexion web pendant le déroulement des épreuves.
Outre la sécurisation des examens, ces épreuves se déroulent dans des conditions exceptionnelles pour la troisième année consécutive. Un protocole préventif spécial contre la COVID-19 a été mis en place.