Dernière mise à jour à 16h38 le 10/06
Pourquoi certains politiciens et l'opinion publique aux états-Unis et en Occident ont-ils récemment jeté sur la place publique la soi-disant ? théorie du retrait des capitaux étrangers de Chine ? et l'ont clamée si fort ? Wei Jianguo, vice-président du Centre chinois pour les échanges économiques internationaux et ancien vice-ministre du Commerce, estime qu'il y a quatre raisons.
Premièrement, l'Occident tente d'opposer la politique anti-épidémie de ? dynamique zéro COVID ? de la Chine à son développement économique. Certains politiciens et l'opinion publique aux états-Unis et en Occident accusent la nouvelle politique chinoise de prévention et de contr?le de l'épidémie de COVID-19 d'être responsable de la ? déconnexion ? et du ? découplage ? de la cha?ne d'approvisionnement de la cha?ne industrielle mondiale, de la hausse des co?ts de transport maritime et du blocage du passage des trains Chine-Union européenne. Ils nient fondamentalement la politique générale de ? réduction dynamique zéro COVID ? de la Chine et créent une base pour que l'opinion publique ? reste à plat ?.
Deuxièmement, l'Occident tente de nier les réalisations de la Chine en matière de réforme, d'ouverture et de construction économique, créant une panique artificielle à propos de l'environnement des affaires en Chine. Ils prêchent une vision unilatérale selon laquelle les co?ts de main-d'?uvre et de logistique en Chine augmentent et que les avantages des investissements sont considérablement réduits, donnant l'impression que la Chine ne semble plus être un endroit propice aux investissements étrangers.
Troisièmement, l'Occident tente de créer une dynamique pour le ? Cadre économique Asie-Pacifique ? des états-Unis. Le ? Cadre économique Asie-Pacifique ? est un concept creux créé par les états-Unis à partir de rien pour contenir la montée en puissance de la Chine. Afin de combler la connotation de ces ? quatre produits à exclure ?, l'opinion publique américaine et occidentale considère la ? théorie du retrait des capitaux étrangers de Chine ? comme une ? information importante ? à la mode pour exclure la Chine du système économique régional.
Quatrièmement enfin, l'Occident tente de ? nucléariser ? l'Accord régional de partenariat économique global (RCEP). Le RCEP est la plus grande et la plus importante négociation d'accord de libre-échange dans la région Asie-Pacifique, couvrant près de la moitié de la population mondiale et près d'un tiers du volume des échanges mondiaux. La Chine est le principal promoteur et soutien du RCEP. L'ouverture et la prospérité du marché chinois sont d'une grande importance pour l'ensemble du partenariat. Afin de faire tomber cet énorme roc devant le ? Cadre économique de l'Asie-Pacifique ?, certaines, aux états-Unis et en Occident, se croient obligés d'intensifier leurs attaques contre la Chine.
Certaines personnes aux états-Unis et en Occident considèrent la concurrence entre les pays comme un ? jeu à somme nulle ? dans lequel c'est ? vous perdez et je gagne ?, et la Chine est un obstacle dont ils doivent se débarrasser. Pourtant, mettre l'idéologie au-dessus de l'économie pour entraver la Chine n'est pas une bonne idée. à l'heure actuelle, l'opinion publique américaine et occidentale devrait éliminer plusieurs idées fausses : la mondialisation n'est pas un avantage unilatéral pour la Chine, mais un avantage pour le monde entier, et les états-Unis en profitent également. La mondialisation peut être remise en question, mais tous les problèmes, y compris l'épuisement de l'industrie manufacturière et le retour de la classe moyenne à la pauvreté, ne peuvent être attribués à la seule mondialisation. Le problème actuel du ? découplage ? des cha?nes d'approvisionnement mondiales n'est pas causé par la mondialisation, mais par une mondialisation inadéquate. Enfin, pr?ner l'unilatéralisme et le protectionnisme commercial est une erreur. La mondialisation économique est le seul moyen pour le développement social humain et le moteur pour promouvoir la croissance économique mondiale.