Le Front de libération nationale (FLN, parti majoritaire au parlement) est sorti vainqueur du double scrutin pour renouveler les représentants des Assemblées populaires communales (APC) et Assemblées populaires de wilayas (APW), deux instances délibérantes de la commune et de la province en Algérie, selon les résultats préliminaires annoncés mardi.

A l'issue des élections locales qui se sont déroulées samedi, le FLN est arrivé premier en remportant 5.978 sièges dans 124 APC sur les 1.451 que compte le pays.

Pour les APW, le parti s'est emparé de 471 sièges à travers 25 wilayas sur les 58 provinces algériennes, a annoncé le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, lors d'une conférence de presse organisée mardi à Alger.

Pour les autres formations, le Rassemblement national démocratique (RND) est arrivé deuxième en récoltant 4.584 sièges dans 58 APC à travers 27 wilayas, les listes indépendantes avec 4.430 sièges dans 91 APC à travers 24 wilayas et le Front El Mostakbel avec 3.262 sièges dans 34 APC à travers 18 wilayas.

Au niveau des APW, le FLN est suivi de près par les listes indépendantes avec 443 sièges à travers 10 wilayas, le RND avec 366 sièges à travers 13 wilayas, le Front El Mostakbel avec 304 sièges à travers 12 wilayas, puis par le Mouvement de la société de la paix (MSP, parti islamiste) avec 239 sièges à travers 5 wilayas.

Selon la toute dernière annonce officielle, le taux de participation aux élections locales était de l'ordre de 36,58 % pour les APC et 34,76% pour les APW.

Le nombre d'inscrits à ce double scrutin s'élève à plus de 23,7 millions à travers le territoire national, et le nombre de votants est de 7,5 millions pour les APC et 6,9 millions pour les APW.

Ce double scrutin, est le septième du genre depuis l'instauration du multipartisme en Algérie dans la fin des années 1980.

Avec ces élections locales, les Algériens ont bouclé le cycle des échéances électorales sous le président Abdelmadjid Tebboune. A noter qu'après l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, le référendum sur la Constitution du 1er novembre 2020 et les législatives du 12 juin dernier, il ne restait que les locales pour mettre en place toutes les instances élues.