Le ministère burundais de l'Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique a condamné mardi "les actes terroristes" commis lundi soir à Bujumbura par des "terroristes non encore identifiés."

"Hier vers 19 heures, au moment où le Burundi s'apprêtait à se joindre au reste du monde pour célébrer la Journée internationale de la paix, des terroristes non encore identifiés ont jeté 3 grenades en commune Mukaza dont 2 au parking des bus du centre-ville de Bujumbura en zone Rohero (près de l'ex-marché central) et 1 près du marché de Jabe en zone Bwiza", a précisé le ministère dans un communiqué publié au lendemain des actes terroristes.

Ces engins explosifs ont causé deux morts, ainsi que des blessés, dont un grave.

Le ministère condamne "avec la dernière énergie cette barbarie sans nom, qui démontre encore une fois que le Burundi est aussi exposé aux risques du terrorisme", souligne le communiqué.

Le gouvernement burundais a promis une enquête minutieuse pour mettre hors d'état de nuire ces laches terroristes sans nom, a fait remaquer le ministère burundais en charge de la sécurité publique, qui a aussi demandé à la population "de rester calme et de redoubler de vigilance" particulièrement dans les lieux de grands rassemblements.

Les autorités burundaises ont encouragé la population à "dénoncer toute personne et tout objet susceptibles de perturber la sécurité" afin de permettre aux forces de sécurité de "prévenir de tels actes terrorists".