La Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) a indiqué jeudi qu'elle avait achevé la formation de 50 policiers de l'Etat du Jubaland à la prévention et à la lutte contre l'extrémisme et la radicalisation violents.

La mission de l'UA a expliqué que la formation des policiers issus de divers commissariats du Jubaland visait à leur permettre d'identifier et de combattre l'extrémisme, notamment à l'approche des élections nationales.

"Nous utilisons l'approche de la police communautaire pour identifier et combattre le terrorisme. Nous attendons des stagiaires qu'ils retournent dans leurs commissariats et forment leurs collègues", a dit Daniel Chuks, conseiller de l'AMISOM en matière de police communautaire, dans un communiqué publié à Mogadiscio.

M. Chuks a précisé que la formation avait permis aux participants d'acquérir les compétences nécessaires pour collaborer avec les communautés locales afin de lutter contre la criminalité et de protéger les vies et les biens.

La police somalienne dirigera le groupe de travail national sur la sécurité des élections, chargé de sécuriser le processus électoral, tandis que la police de l'AMISOM lui apportera le soutien nécessaire, a expliqué M. Chuks.

La mission de l'UA a indiqué que la formation avait également permis aux policiers somaliens d'acquérir des compétences pour contrer l'utilisation par les terroristes des plateformes de réseaux sociaux pour désinformer, recueillir des renseignements et recruter des extrémistes violents.

Ibrahim Sini, conseiller en services de technologies de l'information et de la communication auprès de la police de l'AMISOM, a considéré que les groupes terroristes utilisaient ces technologies pour former, recruter et radicaliser les jeunes qui passent du temps sur les réseaux sociaux.