Dernière mise à jour à 09h02 le 11/06
L'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) a tenu jeudi à Rabat son premier séminaire international sur les technologies et l'innovation spatiales.
Placée sous le thème "Sciences de l'espace: Importance, défis et opportunités offertes par l'industrie spatiale dans les pays islamiques", cette rencontre vise notamment à combler le déficit de sensibilisation sur les énormes possibilités générées par ces sciences dans les pays islamiques, à mettre en avant les avantages fournis par les savoirs capitalisés à partir des activités liées à l'espace, ainsi qu'à explorer les opportunités d'emploi que peut créer cette industrie au profit des jeunes dipl?més.
Parmi les participants à cette manifestation semi-présentielle, figuraient des experts, des astronautes, des représentants de départements gouvernementaux du Maroc, du Pakistan, de l'Azerba?djan et de l'Arabie Saoudite, en plus de chercheurs et professeurs des Etats membres de l'ICESCO.
Ouvrant cette rencontre, le directeur général de l'ICESCO, Salim Al Malik a souligné que les sciences de l'espace constituaient une perspective au grand potentiel, à même d'aider les sociétés humaines à surmonter les défis majeurs auxquels elles étaient confrontées, grace aux informations rendues possibles par les solutions intelligentes développées dans ce domaine
"Les sciences et l'innovation spatiales ont révolutionné l'industrie de la communication", a soutenu le directeur général de l'organisation, mettant en exergue les progrès notables accomplis dans les systèmes bancaires, sanitaire et éducatif, à la faveur d'une utilisation accrue des nouvelles technologies.
Selon lui, plusieurs pays islamiques ont investi dans ce domaine d'envergure, mais certains pays en développement tardent toujours à amorcer des activités liées à l'espace.
L'ICESCO est consciente de l'importance des applications et de la technologie spatiales pour le développement durable du monde islamique, a-t-il lancé, notant que l'organisation était déterminée à mener une intense campagne de sensibilisation sur cette question auprès des acteurs universitaires, des gouvernements, des industriels et des opérateurs économiques.