Dernière mise à jour à 10h27 le 01/07
Au moins 27 personnes ont perdu la vie à la suite d'une nouvelle flambée de violences intercommunautaires qui a éclaté la semaine dernière dans la région de Tonj, dans le nord du Soudan du Sud, ont annoncé mardi les autorités locales.
Gabriel Awan Mapuoc, ancien chef intérimaire du défunt état de Tonj, a indiqué que la mort de six nouvelles personnes a été confirmée lundi, faisant monter le bilan à 27 victimes depuis que les violences se sont déclarées la semaine dernière entre les communautés d'Apuk Padoc et d'Atok Buk.
"Des combats ont éclaté le 26 juin à la suite d'une décision de la Haute Cour ordonnant à l'une des communautés belligérantes de verser une indemnité pour sang versé à une communauté rivale après que l'un de ses membres a été lynché à mort. Les combats des trois derniers jours ont fait 27 morts et 7 blessés", a affirmé M. Mapuoc.
"Il y a eu des combats ce matin (mardi) et les forces de sécurité sont intervenues, il n'y a donc plus de combats", a-t-il ajouté.
Ces nouvelles violences sont intervenues dans le sillage des récents affrontements meurtriers entre les communautés de la région de Jonglei et de la zone administrative de Pibor, voisine de l'éthiopie.
Selon M. Mapuoc, le cercle vicieux de la violence est principalement d? à des attaques de représailles et des vols de bétail.
Il a également révélé que les autorités locales avaient tendu la main en mai aux communautés belligérantes pour tenter d'apaiser leurs divergences, mais qu'elles ont été surprises lorsque les combats ont repris après une décision de justice défavorable à l'une des communautés.