Les élèves des classes d'examen ont repris ce lundi, le chemin de l'école sur toute l'étendue du territoire burkinabè après plus de deux mois de congé à cause de la maladie à coronavirus, a constaté le correspondant de Xinhua.

Les établissements de la ville de Ouagadougou et des autres localités du Burkina Faso ont débuté les cours pour les élèves des classes d'examen afin de sauver l'année scolaire, selon une décision du gouvernement burkinabè.

Cette rentrée se fait dans le strict respect des mesures barrières entrant dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, qui a déjà infecté 883 personnes dont 53 décès et 741 guéris au Burkina Faso.

Le gouvernement a décidé de mettre à la disposition de chaque élèves deux masques, mais certains établissements ne disposent pas de dispositifs de lave-mains en nombre pour les élèves.

Mais pour ce premier jour de la rentrée scolaire, tous les établissements n'ont pas été encore dotés à cause d'un déficit au niveau de la production des masques, a reconnu le ministre en charge de l'Education Stanislas Ouaro à la télévision publique avant de rassurer que les efforts sont faits pour régler le problème.

Le gouvernement burkinabè a décidé que l'année était considérée comme validée pour le préscolaire, alors que pour les autres classes intermédiaires du secondaire, la meilleure moyenne serait utilisée pour que les élèves passent en classe supérieure.

Quatre syndicat de l'Education sur vingt, se sont désolidarisés du gouvernement estimant que cette décision était "un saccage" de la qualité du système éducatif. "Nous avons décidé de ne pas accompagner cette forfaiture du gouvernement qui va compromettre l'avenir de nombreux enfants", a déclaré leur porte-parole, Souleymane Badiel.