Dernière mise à jour à 10h19 le 10/04
Le Fonds monétaire international (FMI) assure être engagé aux c?tés du Maroc face à cette crise actuelle liée à la pandémie du coronavirus et anticipe une récession en 2020, indique un communiqué de l'institution de Bretton Woods.
Confirmant le recours du Maroc aux 3 milliards de dollars de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), le FMI rappelle que cette ligne, mise en place depuis 2012 et reconduite 4 fois, vient d'être utilisée pour la première fois par le Maroc.
En cause, l'impact de la crise liée au COVID-19 qui devrait causer une récession dans le Royaume en 2020, en raison de baisses importantes des exportations, du tourisme et des envois de fonds et d'un gel temporaire de l'activité économique.
"Alors que le déficit du compte courant s'élargira et que les entrées de capitaux devraient diminuer en 2020, le Maroc devrait maintenir un niveau adéquat de réserves officielles après le tirage sur la LPL", indique le FMI.
Le FMI assure qu'il restera étroitement aux c?tés des autorités marocaines dans la lutte contre l'impact de la pandémie.
Le Maroc a procédé mercredi à un tirage sur la ligne de précaution et de liquidité du FMI pour un montant équivalent à près de 3 milliards de dollars, remboursable sur une période de 5 ans, avec une période de grace de 3 ans, indique un communiqué de la banque centrale du Maroc.
La mobilisation de cette facilité intervient dans le cadre de l'accord au titre de la LPL conclu avec le FMI en 2012 et renouvelé pour la 3e fois en décembre 2018, pour une période de deux ans, avec l'intention de l'utiliser comme assurance contre les chocs extrêmes, précise la même source.
"La pandémie du COVID-19, d'une ampleur sans précédent laisse présager une récession économique mondiale bien plus profonde que celle de 2009. L'économie nationale sera en conséquence impactée, notamment au niveau des secteurs et des activités orientés vers l'extérieur, à savoir les métiers mondiaux du Maroc, les recettes au titre des voyages, les transferts des marocains résidents à l'étranger et les investissements directs étrangers", lit-on dans le communiqué.