Dernière mise à jour à 14h17 le 29/02
Le groupe armé rebelle Union pour la paix en Centrafrique (UPC) dirigé par Ali Darrassa Mahamat a annoncé vendredi qu'il adhérait finalement à la mise en ?uvre de l'accord de paix du 6 février 2019, dans une déclaration remise au Comité exécutif de suivi de l'accord (CES).
Dans cette déclaration, il appelle les autres chefs de guerre du pays à en faire autant. Il dit ainsi redouter que les retards dans le processus de paix puissent avoir un impact négatif sur les prochaines élections législatives et présidentielle prévues entre fin 2020 et début 2021, demandant aux garants de l'accord de paix de tout faire pour que ces scrutins se tiennent dans le délai constitutionnel.
Il a été reproché par le passé à l'UPC plusieurs violations de l'accord de paix, avec des affrontements occasionnels avec les casques bleus et les soldats des Forces armées centrafricaines à Alindao (sud-est), et son expansion armée dans les villes de Rafa?, Zémio et Obo (extrême sud-est). La mission onusienne de maintien de la paix (MINUSCA) et le gouvernement centrafricain avaient plusieurs fois menacé l'UPC de sanctions pour ses fréquentes violations de l'accord de 2019.