Dernière mise à jour à 13h57 le 15/01
Le gouvernement centrafricain a vivement condamné ce mardi les récentes violations de l'accord de paix du février 2019 par le groupe armé l'Union pour la Centrafrique (UPC) d'Ali Darassa Mahamat.
Le gouvernement centrafricain a fait conna?tre aux partenaires internationaux qu'il n'est plus acceptable de laisser l'UPC narguer l'accord de paix, et "il est temps de ne plus se contenter des pressions politiques sur ce groupe armé", a déclaré mardi dans un communiqué gouvernemental Kévin-Dimitri Yalangba, un membre du cabinet du ministre centrafricain de la Communication et des Médias.
Le 4 janvier dernier, le meurtre d'un élément des Forces armées centrafricaines (FACA) par des éléments de l'UPC dans la ville centrafricaine d'Alindao (centre-est) a tourné en affrontement, engendrant des morts et des blessés dans les deux camps. Deux sites de déplacés internes ont également été incendiés par les éléments de l'UPC.
"L'UPC mettait en oeuvre les dispositions de l'accord de paix avec mauvaise foi, et il est temps de mettre en application toutes les mesures de rétorsions prévues par ledit accord", a indiqué M. Yalangba.