Dernière mise à jour à 09h35 le 31/12
Un tribunal soudanais a condamné à mort ce lundi 27 membres des forces de sécurité pour avoir tué un manifestant en détention en février dernier.
Le juge a aussi condamné trois accusés à trois ans de prison et en a acquitté sept autres.
Avant de délivrer son verdict, le juge a demandé à la famille de la victime de choisir entre le pardon et le chatiment, et c'est cette deuxième option qui a été choisie.
Le 2 février, la police avait annoncé le décès d'Ahmed Al-Khair Ahmed, un enseignant qui était détenu dans la ville de Khashm el-Girba dans l'Etat de Kassala (est) à la suite de manifestations, affirmant que la cause de la mort était "l'intoxication alimentaire".
Cependant, un comité gouvernemental en charge d'enquêter sur les manifestations au Soudan a déclaré le 7 février que cet homme avait succombé à des blessures causées par un objet dur.
Des manifestations de masse ont éclaté en décembre 2018 au Soudan, ce qui a mené au renversement de l'ex-président Omar el-Béchir le 11 avril dernier.