Hani Azer, membre du cabinet de conseillers du président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, a estimé que les relations entre l'égypte et la Chine étaient très fortes et offraient des perspectives excellentes.

"Les relations bilatérales entre les deux pays sont solides, et il y a une coordination mutuelle dans un grand nombre de domaines importants", a déclaré M. Azer à Xinhua dans une interview récente.

La Chine dispose d'investissements importants en Egypte et elle a mis déjà en oeuvre des méga-projets dans plusieurs domaines tels que les chemins de fer, l'énergie, la construction et les infrastructures, a-t-il ajouté.

"Nous saluons les investissements chinois en Egypte car ils traduisent la confiance dans la politique du président Al-Sissi, dans la sécurité et la stabilité en Egypte, ainsi que dans la poursuite du développement industriel et économique dans ce pays", a indiqué M. Azer, qui est également un expert mondialement reconnu en forage de tunnels.

En 2018, le montant total des investissements chinois en Egypte dépassait les sept milliards de dollars américains, et représentaient près de 30.000 opportunités d'emplois directs pour les Egyptiens, selon des statistiques officielles chinoises.

Les échanges commerciaux entre la Chine et l'Egypte ont atteint un niveau record de 13,87 milliards de dollars en 2018, dont des exportations égyptiennes vers la Chine de 1,8 milliard de dollars.

Par ailleurs, M. Azer a souligné que le programme mis en oeuvre par l'Egypte pour développer les infrastructures du pays était très important.

"Par exemple, après la Seconde Guerre mondiale, des pays comme l'Allemagne ont commencé à se reconstruire en batissant de nouvelles infrastructures, ce qui a beaucoup aidé le pays à atteindre sa situation économique actuelle", a fait valoir le responsable.

Il est surprenant de voir que la reconstruction des infrastructures égyptienne est menée avec une grande qualité et une si excellente rapidité, a-t-il ajouté, commentant que "cela n'arrive qu'en Chine".

L'Egypte met actuellement en oeuvre son plan le plus important, prévoyant la construction de plus de 11.000 kilomètres de routes, ainsi que la construction de ponts et de tunnels et le développement d'un réseau ferroviaire entier.