Dernière mise à jour à 09h40 le 27/09
Une grève de 10 jours, déclenchée ce jeudi par des magistrats, affecte le travail de la Cour suprême de justice (STJ) dans son examen des candidatures à l'élection présidentielle prévue le 24 novembre, a-t-on appris de source syndicale.
Selon George Joao Gomes, porte-parole du comité de grève, si le gouvernement ne répond pas aux exigences des grévistes, les candidats à l'élection présidentielle ne seront pas examinés.
"La Cour suprême devrait convoquer ce jeudi la plénière des magistrats pour entamer le processus d'évaluation des candidatures, mais cela ne s'est pas produit en raison de la grève", a déclaré le porte-parole.
Selon ce responsable, le préavis de grève a été déposé 15 jours à l'avance, alors que la loi exige trois jours avant la date de la grève.
Parmi les revendications figurent, a-t-il précisé, le problème de l'attribution de véhicules aux juges conseillers, aux procureurs généraux et adjoints et l'amélioration des conditions de travail.
La Cour suprême a re?u 19 candidatures pour la prochaine élection présidentielle et dispose de 21 jours à compter de ce jeudi pour vérifier si elles répondent aux critères.
Parmi ces candidatures, huit sont indépendantes dont celles de Carlos Gomes Junior (ancien Premier ministre bissau-guinéen) et de José Mário Vaz (président sortant).
Les onze autres candidats sont soutenus par des partis : notamment Domingos Simoes Pereira (Parti africain pour l'indépendance la Guinée et du Cap-Vert, PAIGC, première force politique), Nuno Nabian (Assemblée populaire - Parti démocratique de Guinée-Bissau, APU-PDGB et le parti de rénovation sociale PRS), et Umaro Sissoco Embaló (Mouvement d'alternance démocratique, Madem-G15).