Dernière mise à jour à 10h28 le 19/07
Le ministre gabonais de l'Energie, Tony Ondo Mba, a présenté jeudi l'orientation de la nouvelle politique menée par le gouvernement en matière énergétique, à l'occasion d'une réunion avec les responsables du Fonds gabonais d'investissements stratégiques (FGIS) pour faire le point sur la conduite des différents projets structurants en attente de financement et sur un projet de centrale hydroélectrique.
Cette politique milite entre autres pour la fourniture d'une énergie la moins chère possible pour les usagers. Une inversion du mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables au détriment des énergies thermiques ainsi qu'une énergie la plus propre possible.
Selon M. Mba, le gouvernement veut ramener la part du thermique dans la production de l'électricité de 65% aujourd'hui à 20% et celle de l'hydroélectricité de 35% à 80%.
Pour tenir ce challenge, la production d'électricité à partir des barrages devra cro?tre de 711 mégawatts à 1.200 mégawatts au cours des trois prochaines années. Pour rendre cela possible, il faudra réaliser nombre de barrages hydroélectriques comme ceux du grand Poubara dans le Haut-Ogooué au sud-est, de Ngoulmendjim dans l'Estuaire, de Dibwangui ou encore le futur barrage des chutes de l'Impératrice, tous deux prévus dans la Ngounié au sud du pays.