Dernière mise à jour à 09h30 le 24/05
Samedi minuit, marquera la tombée de rideau sur le dép?t de candidatures pour l'élection présidentielle du 4 juillet prochain sans qu'aucun parti d'envergure, qu'il soit au pouvoir ou d'opposition, ou personnalité politique connue ne se manifeste.
L'absence des grandes formations politiques de la prochaine échéance est motivée par la grande contestation populaire qui rythme le pays depuis le 22 février et qui exige par ailleurs le report de ce rendez-vous électoral étant donné qu'il est "impossible politiquement et techniquement" de l'organiser dans un contexte d'instabilité politique.
Le 20 mai dernier, le chef d'état-major de l'armée algérienne, vice-ministre de la Défense nationale, le général Ahmed Ga?d Salah, a déclaré que l'élection présidentielle serait maintenue afin de "mettre un terme à tous ceux qui tentent de faire perdurer cette crise".
Le 2 avril, l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression de la rue, avait annoncé sa démission et annulé la présidentielle initialement prévue pour le 18 avril.