Dernière mise à jour à 08h38 le 01/03
Douze compagnons du chef rebelle Abdoulaye Hissène ont écopé de lourdes peines, dont l'un est condamné à dix ans d'emprisonnement ferme à cause des circonstances atténuantes et les onze autres sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité, a appris Xinhua mercredi auprès du tribunal de la session criminelle.
Le tribunal a reproché aux complices de M. Hissène cinq chefs d'accusation à savoir l'association des malfaiteurs, la détention illégale d'armes et munitions de guerre, l'atteinte à la s?reté intérieure de l'Etat, la destruction d'édifices publics et la rébellion.
D'après les faits, dans la nuit du 12 ao?t 2016, vers 20 heures, les accusés et bien d'autres combattants, ainsi que leur chef, M. Hissène, ont quitté la capitale centrafricaine Bangui à bord de sept pick-up chargés d'armes et munitions pour la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre-nord).
Chemin faisant, le convoi a forcé le passage en défon?ant des barrières tenues par des militaires des Forces armées centrafricaines (FACA). Ce convoi a été stoppé dans la bourgade de Galafondo, à 28 kilomètres de la ville centrafricaine de Sibut (centre-ouest).
A l'audience, les accusés se sont montrés belliqueux, obligeant le président du tribunal, Rock-Alfred Ngoumbré, à les rappeler à l'ordre.
En dépit du fait que les accusés ont tenté de plaider non coupable, évoquant des liens de parenté avec M. Hissène, le procureur général, Eric Didier Tambo, balayant tout du revers de la main, a indiqué que ces accusés allaient perpétuer la souffrance des Centrafricains, comme le font les autres éléments actuellement dans le sillage de leur chef.
Pour rappel, le principal accusé dans cette affaire, M. Hissène, est toujours en cavale.