Dernière mise à jour à 11h27 le 09/12
Les ministres des Affaires étrangères de 11 pays africains se sont réunis vendredi à Kigali, la capitale rwandaise, pour la 45ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC).
Précédé par des experts réunis mercredi et jeudi, le forum se concentre sur l'évaluation et l'examen de la situation sécuritaire et géopolitique en Afrique centrale et sur l'examen du programme de désarmement et de limitation des armements dans la région.
Lejeune Mbella Mbella, ministre camerounais des Affaires étrangères, a déclaré à la réunion que la lutte contre l'insécurité en Afrique centrale est une tache permanente qui nécessite plus d'efficacité et de consultation pour renforcer la paix et la sécurité.
M. Mbella a cité les actes de terrorisme perpétrés par le groupe militant nigérian Boko Haram, le conflit armé en République centrafricaine et la prolifération des armes parmi les problèmes de sécurité dans la sous-région.
Il a appelé à une approche holistique pour lutter contre l'insécurité. "Il est de notre devoir de créer de meilleures conditions de vie pour nos jeunes confrontés à des problèmes", a-t-il déclaré.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la mission de maintien de la paix de l'ONU en République centrafricaine (MINUSCA), Parfait Onanga Anyang, a appelé à des mesures concrètes pouvant contribuer à la construction d'une Afrique centrale forte.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a reconnu que le terrorisme est devenu une menace permanente pour la paix et la sécurité de la région nécessitant une coopération.
Sont présents à la réunion les ministres des Affaires étrangères des onze pays membres de l'UNSAC : Angola, République démocratique du Congo, Burundi, Cameroun, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République centrafricaine, Rwanda et Sao Tomé-et-Principe.