Dernière mise à jour à 09h07 le 29/11
L'Assemblée nationale du Zimbabwe a expulsé mardi cinq députés qui étaient des alliés proches de l'ex-président Robert Mugabe.
Ces expulsions surviennent après que le parti au pouvoir, ZANU-PF, a informé le Parlement que ces hommes politiques ne représentaient plus les intérêts du parti.
Cette nouvelle survient après l'expulsion par le commissaire politique national et ex-ministre du gouvernement local, Savior Kaukuwere, du député de Tsholotsho Nord qui était également ministre de l'éducation supérieure et tertiaire, Jonathan Moyo, de l'ex-secrétaire du parti à l'administration et ministre des Finances, Ignatius Chombo, du secrétaire du parti à la jeunesse, Kudzanai Chipanga, et de l'ex-ministre des affaires provinciales du Manicaland, Mandi Chimene, entre autres personnalités importantes du parti accusées de divers griefs et notamment d'avoir divisé le parti en factions.
La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Mabel Chinomona, a indiqué que les sièges occupés par ces cinq hommes politiques étaient désormais vacants.
"Conformément à ce qui précède, j'informe par la présence l'Auguste Chambre que des vacances de sièges sont apparues dans les circonscriptions suivantes par l'opération de la loi : Makoni Sud (Chimene), Makoni Ouest (M. Chipanga), Tsholotsho Nord (M. Moyo), Zvimba Nord (M. Chombo), et Mt. Darwin Nord (M. Kasukuwere).
"Les mesures administratives nécessaires ont été prises pour informer Son Excellence le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, ainsi que la Commission électorale du Zimbabwe, de l'existence de ces postes vacants conformément à la section 39 (1) de la Loi électorale chapitre 218, amendé", a-t-elle dit.
Le président Mnangagwa a pris vendredi dernier la succession de l'ex-président Mugabe, qui a démissionné le 21 novembre à la suite de pressions militaires et populaires, mettant fin à 37 ans d'exercice du pouvoir.