Dernière mise à jour à 15h10 le 15/01
Une diplomate kenyane lit une fiche sur les salutations en chinois, lors de la cérémonie de lancement d'une formation de langue chinoise à l'Institut Confucius de l'Université de Nairobi, capitale du Kenya, le 4 novembre 2016. |
a passion de Rosemary Mackenzi pour la langue chinoise a débuté lorsqu'elle a été amenée à avoir des échanges fréquents avec des Chinois dans le cadre de ses fonctions d'agent de contr?le aux frontières.
"Mon amour pour la langue chinoise est né lorsque j'ai commencé à travailler à l'aéroport en tant qu'agent de contr?le aux frontières. Je rencontrais beaucoup de Chinois et la barrière de la langue posait problème, ce qui m'a incitée à apprendre cette langue", a-t-elle expliqué à Xinhua.
Elle s'est alors inscrite à un programme d'enseignement du chinois d'une durée de deux mois à l'Institut Confucius de l'Université de Nairobi en juin 2016, qui lui a permis d'accomplir des progrès remarquables dans cette langue qu'elle considérait difficile.
"Au début, je pensais que le chinois était difficile. Mais après, je me suis passionnée pour cette langue, que je suis déterminée à ma?triser, car je suis consciente de nombreux avantages que cela aurait pour mon travail", a indiqué Mme Mackenzi.
Selon elle, ces cours lui ont non seulement permis de mieux conna?tre la riche culture chinoise, mais aussi d'approfondir son amitié avec les Chinois.
"Je me sens maintenant plus à l'aise lorsque je dois m'occuper de visiteurs chinois par rapport à avant, quand j'avais du mal à communiquer avec eux et que je devais chercher un interprète pour lever la barrière de la langue", a-t-elle indiqué.
Mme Mackenzi a visité la Chine en juillet 2016 dans le cadre d'un programme d'échange pour les étrangers étudiant le chinois.
Elle souhaiterait progresser en chinois afin d'améliorer ses perspectives de mutation et d'élargir ses horizons.
Un nombre croissant de fonctionnaires kenyans s'intéressent au chinois compte tenu des relations florissantes qu'entretiennent la Chine et le Kenya à l'heure actuelle.
Ainsi, l'Institut Confucius de l'Université de Nairobi offre des cours de langue chinoise à des fonctionnaires et à des employés d'un h?tel cinq étoiles.
Selon Xu Jing, enseignante à l'Institut Confucius, l'acquisition de rudiments de chinois par les agents des douanes et de contr?le aux frontières, les employés du ministère des Affaires étrangères et les professionnels du secteur h?telier a porté ses fruits.
L'Institut Confucius a aussi ouvert un programme de langue de quatre mois destiné à des diplomates en novembre 2016.
"La Chine est un partenaire stratégique de notre pays et depuis que j'ai intégré le ministère des Affaires étrangères, j'ai toujours souhaité en apprendre plus sur ce pays à travers sa langue", a indiqué M. Musembi, l'un des participants au programme.
M. Musembi s'est rendu à Beijing pour des conférences internationales, ce qui l'a incité à étudier le chinois. Il est convaincu que sa connaissance de cette langue sera un atout dans sa carrière et lui permettra de devenir un grand diplomate.
Paul Mwandembe, également diplomate, est déterminé à ma?triser les bases du chinois parlé et écrit.
"Mon intérêt pour la langue chinoise s'est éveillé depuis que je me suis inscrit à ce programme. Ce que je préfère, ce sont les caractères chinois", a-t-il précisé.