Dernière mise à jour à 09h45 le 06/01
Face au péril qui menace l'intégrité du territoire national, le gouvernement tchadien a décidé de procéder à la fermeture de notre frontière terrestre avec la Libye, et de déclarer les régions frontalières de la Libye zones d'opération militaire, a annoncé jeudi le Premier ministre tchadien, Pahimi Padacké Albert.
"Ces décisions sont d'application immédiate. Par ces deux décisions, le gouvernement entend parer à toute éventualité susceptible de troubler la quiétude de nos populations dans ces régions et de menacer la paix à l'intérieur de nos frontières", a précisé M. Pahimi Padacké Albert.
Depuis quelques jours, le chef du gouvernement tchadien affirme constater avec regret une dégradation inquiétante de la situation sécuritaire en territoire libyen avec un risque réel de débordement sur le territoire national.
"La mise en déroute de DAECH en Libye grace aux efforts conjugués des acteurs nationaux et internationaux a entra?né la dispersion des forces de cette organisation terroriste. Lors de leur débacle, quelques groupes terroristes isolés ont convergé vers le sud de la Libye c'est-à-dire à la frontière nord de notre pays qui se trouve ainsi potentiellement exposé à une grave menace d'infiltration des mouvements terroristes", a-t-il déclaré.
Selon son chef, le gouvernement tchadien demeure attentif et rassure qu'il prendra d'autres mesures tant administratives qu'opérationnelles qui pourrait imposer l'évolution de la situation sécuritaire sur le terrain. Il a promis que l'opinion nationale sera tenue informer de l'évolution de cette situation qui doit susciter la vigilance de l'ensemble de nos populations.
"Le gouvernement tient à mettre en garde tous ceux qui pourraient être tenté par une quelconque aventure sur la moindre parcelle de notre territoire national", a conclu Pahimi Padacké Albert.