Dernière mise à jour à 09h00 le 23/12
Des ambassadeurs étrangers ont appelé mercredi les dirigeants somaliens à s'attaquer rapidement aux diverses mauvaises pratiques pour assurer la crédibilité du processus électoral.
Dans un communiqué conjoint publié à Mogadiscio, les représentants des Nations Unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne, de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), de l'éthiopie, de l'Italie, de la Suède, du Royaume-Uni et des états-Unis ont invité le Forum national sur le Leadership (FNL) à défendre la responsabilité, la transparence et la légitimité du processus électoral.
Ils ont également demandé au Mécanisme indépendant de règlement des différends électoraux (IEDRM) de traiter les irrégularités graves pendant le processus électoral, notamment la corruption, l'intimidation, l'enlèvement, la manipulation des listes de délégués et le non-respect de l'obligation de réserver des sièges aux candidates.
Selon les partenaires internationaux, il y a eu de la frustration par rapport à l'absence de compte-rendu de l'IEDRM.
"Pour des raisons de responsabilité, de transparence et de crédibilité, les partenaires internationaux demandent à l'IEDRM de faire conna?tre les plaintes et comment ces plaintes sont traitées", a souligné le communiqué.
Les envoyés ont également appelé le FNL, l'autorité suprême qui a créé l'IEDRM et qui est responsable de la sauvegarde de la légitimité du processus électoral, de travailler avec l'IEDRM pour assurer la responsabilité de l'abus électoral.
Ils ont soutenu que le processus électoral devait désormais se conclure rapidement et de manière fructueuse et crédible.
Michael Keating, Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Somalie, a laissé entendre que le FNL devrait prendre une décision sur les sièges disputés à la Chambre du peuple d'une manière rapide et équitable et qui sera largement acceptable aux Somaliens et à la communauté internationale.
"Toute tentative de dissimuler les irrégularités qui ont affecté une partie du scrutin n'aura pas seulement une incidence sur l'acceptabilité des résultats du processus électoral et compromettra la légitimité du nouveau gouvernement anticipé, mais bénéficiera aussi aux spoilers et aux extrémistes violents déterminés à discréditer un processus qui a déjà atteint une plus grande inclusivité et une plus grande représentation des femmes dans la politique somalienne", a-t-il conclu.