Dernière mise à jour à 14h12 le 25/12
Le chef de l'Etat guinéen a gracié près de 180 détenus ce jeudi, dont des condamnés dans le cadre de l'attaque perpétrée le 19 juillet 2013, contre sa résidence privée, située dans la banlieue de la capitale, a-t-on appris à travers un décret lu sur les antennes des médiats d'état.
Des prisonniers de droits communs, jugés par des tribunaux dans plusieurs préfectures du pays, ont aussi bénéficié de cette grace présidentielle.
A noter que parmi ces condamnés graciés, figure Amadou Oury Bah, opposant, et premier vice-président du principal parti d'opposition, l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
Amadou Oury Bah, considéré comme l'un des "cerveaux" de cette attaque qui a visé la résidence privée du président Alpha Condé, avait été condamné par contumace, à "la réclusion criminelle à perpétuité". Car, il avait pris la poudre d'escampette, au lendemain de l'attaque, pendant que les enquêteurs étaient à ses trousses.
Ce geste du président guinéen vise sans doute à décrisper l'atmosphère politique, dans la perspective d'une véritable réconciliation nationale.