Un tribunal du Caire a décidé dimanche d'ajourner le procès de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi pour "espionnage" au 23 février, a rapporté l'agence de presse officielle égyptienne Mena.
Le juge en chef Shaaban El-Shami a demandé de mandater dix avocats pour les co-accusés de Morsi, dont le guide suprême des Fr ères musulmans Mohamad Badei, ses deux adjoints Khairat al-Shater Mahamoud Ezzal, et l'ex-président du Parlement Saad al-Katani.
Ils sont accusés d'avoir "espionné au profit de l'organisation internationale des Frères musulmans, de sa branche militaire et du Hamas" pour mener des actes terroristes en Egypte.
C'est la quatrième fois que Morsi était comparu devant le tribunal depuis sa destitution par l'armée en juillet 2013.
L'ex-président est également poursuivi dans trois autres affaires, dont "incitation au meurtre" de manifestants durant sa présidence, "évasion de prison à la faveur de la révolte de début 2011" ayant conduit à la chute de son prédécesseur Hosni Moubarak, et "outrage à magistrat", pour laquelle aucune date n'a été fixée pour le moment.