Le gouvernement malien et les groupes rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azwad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCA) ont signé un accord mardi à Ouagadougou, décidant ainsi de poser les balises pour la restauration de la paix et de la stabilité sur l'ensemble du territoire malien.
La signature de cet accord dit accord préliminaire pour la tenue de l'élection présidentielle du 28 juillet et l'ouverture d'un dialogue inclusif entre les Maliens, a été faite sous l'égide du Médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
L'émissaire malien, Tiébilé Dramé, conseiller spécial du président de la République par intérim du Mali, chargé de négocier avec les groupes armés du nord du pays, qui a suivi toutes les étapes de cet accord, a vivement salué sa signature.
Selon M. Dramé, cette signature est une "étape importante qui est réalisée, mais le plus dur est à venir", à savoir "réussir la restauration de la paix et de la stabilité sur l'ensemble du territoire national, en particulier le dans le nord du Mali".
A son avis, la restauration de la paix et de la stabilité, "est infiniment plus importante que ce qui a été réalisé (signature de l'accord, ndlr)", ajoutant que "le plus dur est devant nous : amener les uns et les autres à s'engager sincèrement dans la voie de la paix et de la stabilité, à restaurer la stabilité".