Le président de la Cour criminelle égyptienne a reporté samedi le nouveau procès de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak et de ses fils au 10 juin.
Le juge Mahmoud Kamel al-Rashidi a déclaré que le volet pénal de l'affaire sera ajourné jusqu'au 10 juin, alors que le volet civil ne se trouve pas dans la jurisprudence de la Cour et devrait être envoyée devant un autre tribunal.
L'accusation a demandé l'emprisonnement de tous les accusés dans l'affaire du meurtre des manifestants, comme certains d'entre eux ont été libérés par un tribunal précédent, mais le juge n'a pas donné sa décision.
Les deux fils de M. Moubarak, Alaa et Gamal, avec l'ancien ministre de l'Intérieur Habib al-Adli et des anciens hauts fonctionnaires de la police, ont comparu en jugement lors de la deuxième session du nouveau procès, à propos des accusations de meurtre des manifestants et de corruption, avant l'entrée de l'ex-président dans la salle d'audience.
Le 20 avril, la cour d'appel a décidé de libérer temporairement M. Moubarak concernant des accusations de gains illicites, mais a décidé de le garder encore en détention pour d'autres cas.
M. Moubarak a été condamné à la réclusion à perpétuité en juin 2012, en raison de son implication dans le meurtre des manifestants du soulèvement de 2011, mais il a fait appel de cette condamnation. Le 13 janvier, la Cour de Cassation a accepté l'appel de M. Moubarak et de son ministre de l'Intérieur Habib al-Adli et a ordonné leur nouveau procès.