Grace à l'implication et à la médiation du collège des facilitateurs, le pouvoir en place en connivence avec la mouvance présidentielle, a accepté vendredi la revendications de l'opposition allant dans le sens du vote des Guinéens à l'étranger au prochain scrutin électoral.
En contre partie de cette disposition, les leaders de l'opposition ont été invités à faire des concessions en acceptant de participer aux futures élections législatives, avec la société sud-africaine Waymark, opérateur technique chargé d'établir le fichier électoral pouvant permettre aux citoyens de voter le jour J.
Toutefois, la délégation de l'opposition a exprimé leur souhait de consacré la journée du samedi 8 juin à des meetings de sensibilisation et d'information dans leurs différents quartiers généraux.
Le vote des Guinéens à l'étranger concerne seulement ceux qui sont déjà recensés et qui figurent dans le fichier électoral de 2010 et classifiés dans plus d'une dizaine de pays, dont la plupart sont dans les pays de la sous région ouest-africaine.
Le pouvoir a cependant notifié l'impossibilité de procéder à un nouveau recensement de tous les Guinéens résident hors des frontières guinéennes.
Sur la question, le facilitateur international Sa?d Djinnit a affirmé qu'il y a des perspectives d'avancée du dialogue politique et que les acteurs politiques guinéens affichent tous la volonté d'aller en avant.
"Il y a eu des concessions qui ont été faites, il y a eu aussi des indications d'avancées qui pourraient intervenir", a conclu l'émissaire onusienne.