Face à la montée vertigineuse de la violence assorti d'actes de vandalismes à Conakry et dans les villes de l'intérieur du pays, le gouvernement guinéen a annoncé jeudi la création d'une commission de réflexion sur les phénomènes de violences liées aux manifestations politiques et publiques, afin de préserver la paix et la quiétude sociale dans le pays.
Au cours du Conseil des ministres tenu ce jeudi, sous la présidence du chef de l'Etat guinéen Alpha Condé, le ministre guinéen des droits de l'homme et des libertés publiques Kalifa Gassama Diaby a présenté une communication relative aux phénomènes de violence liée aux manifestations politiques et publiques.
Selon le ministre, il y a une nécessité de mettre en place une politique de lutte contre les violences avec un accent particulier sur la promotion et la protection des droits de l'homme.
Il a soutenu qu'il est impératif de placer la lutte contre toutes les formes de violences quels qu'en soient les auteurs et les motifs au coeur de toute véritable politique de préservation et de promotion des droits de l'homme et des libertés publiques.
M. Diaby a insisté sur la nécessité de comprendre ces phénomènes afin d'y apporter des réponses et des solutions appropriées.
En Guinée, à l'occasion de chaque manifestation politique à Conakry ou dans les villes de l'intérieur du pays, on enregistre plusieurs actes de violences provoquant des pertes en vie humaines, des dégats matériels importants et des dommages économiques considérables.
Parallèlement à des pertes, la vie économique est paralysée et la quiétude sociale est souvent menacée avec les conflits intercommunautaires ou interrégionaux.