Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a déclaré vendredi que les concertations avec les chefs de partis politiques sur la composition de son nouveau gouvernement de technocrates "sont prometteuses" et se poursuivront tout au long de ces deux prochains jours avant de se donner un dernier rendez-vous lundi pour annoncer l'aboutissement des travaux.
Après plus de quatre heures de réunion à huis clos avec les différents partis politiques, M. Jebali a précisé que "les travaux de la réunion d'aujourd'hui sont jugés positifs d'autant plus qu' on doit se donner une autre chance pour sauver le pays de l' actuelle crise".
"Bien que le temps presse, a-t-il estimé, nous avons réalisé que force sera de mettre l'intérêt du pays au-delà de tout autre préoccupation et essayer de trouver un consensus pour une solution à la situation dangereuse du pays et offrir une issue au peuple".
Le Premier tunisien avait décidé le jour de l'assassinat d'un opposant (mercredi 6 février 2013) de former un nouveau gouvernement restreint de compétences non politisées. Une décision qui n'a pas plu à son parti islamiste majoritaire Ennahdha dont il est secrétaire général mais également à l'un de ses deux alliés le Congrès pour la République (parti du chef de l'Etat).
Par contre, cette initiative a été fortement appréciée par une majorité de l'opposition à l'exception du Front populaire ( coalition de gauche).