Le président zambien Michael Sata a accusé jeudi son prédécesseur, Rupiah Banda, de tenter de chercher l'asile criminel en Afrique du Sud après qu'il fut soup?onné d'être impliqué dans des activités de corruption au cours de son règne.
S'exprimait au cours d'une cérémonie de prestation de serment d'un député d'opposition en tant que vice-ministre de l'Agriculture, le président Sata a déclaré que le gouvernement savait que M. Banda fréquente l'Afrique du Sud à la recherche de l'asile.
Il a toutefois affirmé que même si M. Banda obtenait l'asile, le gouvernement zambien pourrait l'extrader et le ramener à la Zambie pour que son immunité soit retirée, ouvrant la voie à une enquête sur les accusations de corruptions contre lui.
M. Sata a en même temps déclaré que son homologue sud-africain Jacob Zuma n'était pas prêt à accorder l'asie à l'ex-président zambien.
La semaine dernière, M. Banda a refusé de se présenter aux services de police qui mènent l'enquête sur la corruption. Des appels ont été lancés pour la levée de son immunité. Le gouvernement jure donc de demander au Parlement de lever l'immunité de M. Banda.
Mardi dernier, le porte-parole du gouvernement Kennedy Sakeni avait indiqué que M. Banda avait fréquenté l'Afrique du Sud ces dernières semaines.