La France espère que les négociations entre les parties en conflit en République centrafricaine seraient "imminentes", a déclaré mardi le porte- parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, lors d'un point de presse.
La France attend que les négociations de paix commencent. La date fixée par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), c'était à partir du 8 janvier. "Nous comprenons que cela pourrait être le 9, le 10 ou le 11" janvier, a ajouté Philippe Lalliot.
Il est probable que des observateurs soient invités, dont les états observateurs de la communauté elle-même et un certain nombre d'organisations internationales ou régionales. La France y participera en la personne de son ambassadeur à Libreville et sous ce statut-là, a conclu le porte-parole du Quai d'Orsay.
Depuis le début de la crise en République centrafricaine, la France a appelé, à plusieurs reprises, les parties en conflit à ouvrir des pourparlers de paix.
Actuellement, environ 580 militaires fran?ais sont en République centrafricaine. Selon Paris, ces militaires fran?ais ont pour mission de protéger les 1200 ressortissants fran?ais et les enceintes diplomatiques dans ce pays africain.
Par ailleurs, la délégation gouvernementale et de l'opposition politique centrafricaine sont arrivées mardi en fin de matinée à Libreville, pour participer aux pourparlers avec les rebelles de la Séléka.
Cette délégation vient joindre à celle des rebelles Séléka qui est arrivée à Libreville dans la nuit de lundi dernier.
Les pourparlers de Libreville devraient parvenir à un consensus, mais il ne sera pas facile. Il y a aussi des points à régler sur le terrain, car la sécurité est loin d'être rétablie en République centrafricaine.