Le gouvernement guinéen est sur le point de rendre effectif son plan de riposte contre le phénomène de grand banditisme, par la relance des activités des brigades anti-criminalités dont 10 seraient déjà sur le point d'être fonctionnelles, a-t-on appris de sources sécuritaires ce mercredi.
Ce sont 140 agents issus des services de police et de gendarmerie qui ont été recrutés pour composer cette brigade de "choc", selon les mêmes sources.
La relance des brigades anti-criminalité est une idée venue du président Alpha Condé en personne, au lendemain de l'assassinat de Madame Aissatou Boiro, l'ex-directrice nationale du trésor et de la comptabilité publique en novembre dernier par des individus armés non identifiés, dans la banlieue de Conakry.
Le gouvernement guinéen a promis une riposte à la montée de la criminalité dans la capitale et les villes de province, avec des cas d'assassinat et de vols à mains armées qui y sont devenus récurrents.
Concernant l'assassinat de Aissatou Boiro, les enquêtes préliminaires se poursuivent dans la discrétion, et rien ne filtre pour le moment dans la presse.