Vendredi, au quatrième et dernier jour du Sommet mondial d'action pour les océans à La Haye, les délégués ont convenu qu'une action à l'échelle mondiale est nécessaire face à la surpêche, au changement climatique et à la pollution des océans.
Des dirigeants mondiaux, des spécialistes des océans, des scientifiques ainsi que des représentants de gouvernements, d'entreprises, de la société civile et d'organisations internationales venant de 80 pays et régions se sont réunis du 22 avril au 25 avril à La Haye pour discuter de solutions pour un océan plus propre et de sécurité alimentaire.
Le dernier jour de la conférence, une conclusion conjointe a été publiée.
"Nous avons les solutions pour une pêche durable et une croissance bleue entre nos mains, et il s'agit maintenant de mettre cela en actes à l'échelle mondiale, et ces actes commencent aujourd'hui", ont ils conclu après un tour de table d'une semaine.
Dix partenariats transfrontaliers ont été annoncés entre pays et entreprises. De manière générale, les dirigeants ont convenu qu'il fallait arrêter la surpêche et éliminer les surcapacités, que les subventions devaient être accordées uniquement à la pêche durable, que la pêche illégale devait être interdite et que des accords régionaux avec les entreprises étaient nécessaires pour y parvenir.
En plus, les délégués ont indiqué qu'il fallait accélérer la ratification de mécanismes pour des pratiques de pêche améliorées, que l'impact du changement climatique sur les océans devait être reconnu et que les océans devaient être l'objet d'une attention particulière dans le cadre des Objectifs de durabilité des Nations Unies.