Faire face à la crise de l'eau (3)
( La Chine au présent )
08.07.2013 à 16h59
? Le terme de pollution mentionnée ci-dessus regroupe non seulement celle découlant des industries, mais aussi celle liée à l'agriculture et à la vie quotidienne. L'apparition des cancers n'est pas le résultat d'un seul facteur. Au-delà de l'impact des produits chimiques industriels, d'autres éléments entreraient en jeu, et les effets conjoints des divers facteurs suivent parfois la formule 1+1>2 ?, a indiqué Yang Gonghuan.
L'état des eaux de surface semble déjà alarmant, mais la situation des eaux souterraines l'est d'autant plus. Selon le Communiqué sur le territoire et les ressources de la Chine de l'année 2012 publié le 20 avril par le ministère chinois du Territoire et des Ressources, au niveau des 4 929 points de surveillance répartis dans les régions administratives de 198 villes-préfectures chinoises, près de 60 % des eaux souterraines sont considérées comme ? mauvaises ?, et 16,8 % sont jugées d'? extrêmement mauvaises ?.
? En vue de réussir sans peine les contr?les environnementaux de plus en plus stricts, certaines sociétés déversent leurs eaux usées dans des fosses ou des puits d'infiltration, à l'instar d'un certain nombre de campagnes du Nord de la Chine, qui laissent les eaux polluées pénétrer le sol. Dans les régions du Sud-Ouest du pays, des entreprises cachent leurs émissions illégales dans des grottes ?, a expliqué Ma Jun, directeur de l'Institut des affaires publiques et environnementales.
Néanmoins, certains voient l'infiltration comme une innovation en matière de traitement des déchets. à ce point de vue, Ma Jun convient qu'effectivement, des pays occidentaux ont tenté d'entasser les polluants dans des cavités profondes, mais rétorque que cette technique exige une régulation stricte, et quand bien reste-elle fortement controversé dans les pays développés.
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