Aujourd'hui, dans le monde entier, plus d'un milliard de personnes vivent dans l'extrême pauvreté. Trois quarts d'entre ces personnes habitent dans les campagnes d'Asie et d'Afrique. De plus en plus de pays voudraient participer à ce projet de coopération internationale pour la culture du ? super-riz ?, car il peut réduire la famine sans nuire à l'environnement.
Selon le professeur Li Zhikang, scientifique en chef du projet de ? super-riz vert ? de l'Académie des sciences agricoles de Chine, les pays que la Chine voudrait aider ne se limitent pas aux quinze susmentionnés. La Chine est prête à aider tous les pays africains. ? Ces pays pauvres n'ont pas de moyens pour acheter de l'engrais et des pesticides. Le ? super-riz vert ?, qui consomme moins d'engrais, moins de pesticides, moins d'eau et résiste à la sécheresse, vient à point pour répondre à leurs besoins ?, explique le professeur Li.
En plus d'apprendre les techniques agricoles aux paysans locaux, les scientifiques chinois invitent des techniciens de ces pays à venir en Chine pour leur offrir une formation, et ils les aident à créer des centres agricoles modèles pour élever leur niveau de compétence en recherche et développement et, au bout du compte, accro?tre la production.
Le projet de ? super-riz vert ?, financé conjointement par le gouvernement chinois et la Fondation Bill&Melinda Gates, envisage de venir en aide à 20 millions de paysans des régions pauvres d'Asie et d'Afrique, pour que la production de riz dans ces régions augmente de 20 % en dix ans. Cette aide fournit une solution pratique. Elle permet à ces paysans de se débarrasser de la pauvreté et elle contribue à résoudre la crise céréalière mondiale.