Un challenge international visant à tester les systèmes de sécurité du cyberespace, basés sur la théorie de la défense simulée proposée par la Chine, a été inauguré mercredi à Nanjing, capitale de la province chinoise du Jiangsu (est).

Au total, 29 équipes de "hackers au chapeau blanc" chinois et étrangers, des informaticiens utilisant des techniques de piratage informatique pour tester la sécurité informatique et la cybersécurité, ont été invitées au deuxième concours "Qiangwang" (le pouvoir du cyberespace) Challenge international d'élite sur la défense du cyberespace simulée, selon l'Académie chinoise d'ingénierie, co-sponsor de l'événement.

Lors du premier challenge organisé en 2018, le système a détecté et bloqué toutes les attaques des challengers.

Inspirés par les êtres vivants de la nature qui utilisent le mimesis pour modifier l'apparence afin de s'adapter à l'environnement, les scientifiques chinois ont proposé l'idée de la simulation informatique et ont produit le premier prototype d'ordinateur mimétique du monde en 2013.

Le système de défense simulé propose un environnement logiciel en constante évolution, ce qui rend les cibles des attaques de pirates classiques difficiles à localiser.

Le système devrait modifier le schéma actuel de "défense ex post facto" en matière de cybersécurité.