L'armée burundaise a tué 31 combattants et en a capturé 170 autres dans des affrontements survenus le 10 juillet dans la province de Kayanza et le 11 juillet dans la province de Cibitoke, près de la frontière avec le Rwanda, a déclaré le porte-parole de l'armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, lors d'une conférence lundi dans la ville de Cibitoke.
"En deux jours de combats, l'armée a tué au moins 31 agresseurs, en a capturé 170 et a saisi plusieurs armes. Nous déplorons la mort d'un civil à Bukinanyana, et un autre civil a été blessé", a- t-il affirmé.
Le col. Baratuza a déclaré que six soldats avaient été blessés dans les rangs de l'armée, lors de ces affrontements vendredi et samedi dernier respectivement à Kabarore dans la province de Kayanza et à Bukinanyana dans la province de Cibitoke.
"Les combats se poursuivent mais leur intensité a diminué. Nous continuons de protéger les citoyens", a déclaré le colonel Baratuza.
S'exprimant depuis son exil, le général Leonard Ngendakumana, l'un des organisateurs du coup d'état manqué contre le président burundais Pierre Nkurunziza le 13 mai, a revendiqué ces attaques destinées à combattre M. Nkurunziza et son gouvernement.
La radio nationale du Burundi a rapporté qu'au moins 59 armes à feu, 3 500 balles et 118 chargeurs avaient été découverts dans une vallée de Giteranyi dans la province de Muyinga, à la frontière avec le Rwanda et la Tanzanie.
Selon la radio, 35 personnes ont été arrêtées pour ce trafic d'arme.