Selon un dernier bilan publié samedi par le ministère guinéen de la Santé publique, la Guinée a enregistré 690 cas de maladie à virus Ebola, dont 660 décès.
D'après les analyses cliniques, 524 cas ont été confirmés (316 décès), conte 142 cas probables (142 décès) et 24 cas suspects (2 décès).
Au total, 143 malades gerris sont sortis des centres de traitements alors que 86 cas (58 cas confirmés et 28 cas suspects) sont encore hospitalisés dans les centres de traitements.
Depuis le début de l'épidémie en Guinée, 45 agents de santé ont été affectés par le virus Ebola et 26 d'entre eux sont décédés et 9 autres restent hospitalisés.
Huit préfectures antérieurement touchées par l'épidémie n'ont pas notifié de nouveau cas cette semaine, a dit Dr Sakoba Keita, chef de division prévention et lutte contre la maladie.
Il a précisé que 16 postes frontaliers de contr?les sanitaires sur les 41 prévenus ont été installés dans les différents points d' entrée du pays, suivis de la formations des équipes médicales chargées d'assurer le contr?le et la surveillance des passagers entrant ou sortant du territoire guinéen.
A propos du premier cas d'Ebola signalé à Dakar (Sénégal), qui concerne un étudiant guinéen, le coordinateur d'urgence de riposte contre Ebola pour l'OMS, Dr Sosthène Zombre, a affirmé qu'il s' agit d'un étudiant en Sociologie à l'université de Conakry qui a contacté le virus à Forécariah, préfecture située à 150 km au sud ouest de Conakry et frontalière à la Serra Leone.
A ce jour, quatre membres de la famille proche de l'étudiant sont décédés, dont sa mère et sa soeur, et 75 contacts ont été recensés depuis sa ville d'origine pour un suivi régulier desdits contacts.
"Les décès communautaires et le retard dans la signalisation des nouveaux cas constituent encore les causes principales de la propagation de l'épidémie dans le pays", a déploré Dr Keita, avant d'inviter les populations à la collaboration avec les services de santé du pays.