La mort récente d'une demoiselle d'honneur de 28 ans à Wenchang, la province de Hainan, contrainte à boire beaucoup d'alcool lors d'un banquet de mariage a suscité un grand débat public, rapporté lundi par paper.cn.

Un clip vidéo largement diffusé dans les médias sociaux chinois montre une jeune Chinoise portant une robe noire encouragée lors de la cérémonie à boire du baijiu. Plus tard dans la vidéo, elle semble perdre conscience et est transportée à l'h?pital le plus proche. Malheureusement, le service des urgences n'est pas parvenu à la réanimer.

Une première enquête préliminaire a relevé que la jeune femme est morte après avoir consommé trop d'alcool, provoquant vomissement et étouffement.

Selon le rapport, la famille de la demoiselle d'honneur et les mariés négocient actuellement la responsabilité et les questions de rémunération.

Ce drame est devenu un sujet controversé sur Internet concernant les traditions du mariage, mais aussi de savoir qui doit être tenu responsable de sa mort.

En Chine, boire du baijiu est habituellement considéré une partie importante du rituel social, surtout aux cours de d?ners d'affaires et banquets de mariage. Mais parfois cela va trop loin, car les invités doivent suivre les règles de l'h?te et ce peu importe leurs réticences.

Et cela aussi met trop de pression sociale sur les femmes, alors que de nombreux hommes franchissent les barrières des contacts physiques, notamment en les for?ant à boire.

Alors que certains internautes pensent que ceux qui ont contraint la demoiselle d'honneur doivent assumer l'entière responsabilité dans cette histoire, d'autres estiment que la jeune adulte a aussi sa part de responsabilité, n'étant pas obligée de consommer de l'alcool.

Pour Ma Wenbin, un avocat de Shanghai, il s'agit là d'un cas confirmé d'intoxication alcoolique, où la demoiselle d'honneur, la personne qui a obligé à boire, ainsi que les h?tes doivent assumer leurs actes. Mais en tant qu'adulte c'est la demoiselle d'honneur qui endosse la principale responsabilité dans cette affaire.