BEIJING, le 14 mai (Agence) - Une petite fille belge de 12 ans a pu piéger son beau-père qui lui infligeait des sévices sexuels depuis plusieurs semaines. Avec son smartphone, la fillette a réussi à enregistrer les attouchements dont elle était victime pour convaincre sa mère qui jusqu'ici refusait de la croire.
La mère de la fillette a eu le coup de foudre avec Edwin M, 49 ans, qu'elle a rencontré au détour d'une soirée karaoké. Après avoir quitté alors son mari de l'époque, la femme est venue s'installer, avec ses deux enfants, chez son nouveau compagnon. Mais ce dernier, à l'insu de tous, allait alors commencer à abuser de la petite.
Précautionneux, le pervers prenait toujours le soin d'éloigner le frère de la jeune victime afin de pouvoir réaliser ses sombres pulsions en se retrouvant seul avec l'enfant. Ses actes avaient coutume de se dérouler à la sortie de l'école. Très vite pourtant, la fillette s'est confiée à sa mère qui a refusé de la croire, imaginant que sa fille fabulait.
Les accusations de la fillette ont mis Edwin M. dans une rage folle. Manipulée et intimidée, la mère s'est rangée du c?té de son compagnon. Pour renforcer son mensonge, l'homme a affirmé avoir déjà été soup?onné d'attouchements sur mineure avant d'être totalement blanchi par la justice. Signe, selon lui, de sa bonne foi et de l'hérésie des accusations que lui a portées a belle-fille. ? Et il se passera exactement la même chose cette fois ?, a-t-il alors affirmé.
Sauvée grace à son smartphone
Effrayée, la fillette ne s'est pas démontée, malgré tout. Elle gardait en mémoire que, dans l'affaire évoquée par son beau-père, celui-ci n'avait pas pu être jugé coupable car aucune preuve tangible n'existait contre lui. Rassemblant son courage, elle s'est décidée à enclencher le dictaphone de son téléphone dès son retour de l'école, au cas où les ignobles scènes venaient à se répéter.
Seulement cette fois, les conversations et les bruits d'abus sexuels enregistrés permettraient à la fillette d'échapper aux griffes de son bourreau et à la justice de le condamner à quatre ans de prison ferme. S'avouant pétrie de remord, la mère pourrait néanmoins compter sur le pardon de sa fille, décidemment exemplaire.