Chengdu, véritable plaque tournante dans le sud-ouest de la Chine, serait la ville la plus vivable sur le continent chinois, selon un récent rapport de la Banque asiatique de développement (BASD).
La recherche est basée sur un système d'évaluation appelé indice environnemental et habitabilité, qui tient compte de la qualité des milieux aquatiques urbains, des ressources en eau, de l'air et la gestion des déchets solides et de l'environnement.
Les sondés dans 33 villes ont été choisis en fonction de la disponibilité des données, la plupart de celles utilisées dans l'évaluation provenant d'annuaires publiés en Chine et bulletins sur l’environnement édités par les villes et provinces (dernières données en 2011).
Guangzhou et Ningbo se classent au deuxième et troisième rang. Beijing occupe la 18e position et Shanghai est 18e, et Lanzhou, Taiyuan et Harbin se retrouvent en bas de la liste, selon le rapport.
?Le projet a con?u un indice global de durabilité de l'environnement urbain, y compris les systèmes de surveillance et des classements de la ville?, a expliqué Sergei Popov, le spécialiste de l'environnement de la BASD, qui a dirigé l'étude. ?Cela fournira aux décideurs des données scientifiques précieuses sur lesquelles fonder leurs décisions et pouvoir agir?.
Le classement indique que l'indice d’habitabilité est plus élevé dans le sud de la Chine, dans les villes c?tières de l'est et dans les régions économiquement développées. Avec des données inférieures dans le nord et nord-ouest du pays et régions les moins développées.
?Le taux de l'habitabilité est également plus élevé dans les villes connaissant de bonnes conditions naturelles, telles que Hangzhou, Kunming et Xiamen?, a noté le rapport. ?La gestion de l'environnement a été particulièrement forte dans les régions les plus développées du pays?.
L'étude montre également que si l'habitabilité globale et la qualité de la vie dans certaines villes se sont nettement améliorées, ces dernières restent confrontées à des défis environnementaux qui pourraient nuire à la croissance durable, tels que les pénuries d'eau, la pollution de l'air et le contr?le des déchets solides.
Ces villes devront aussi faire face à d’autres questions environnementales comme la pollution sonore, la détérioration des milieux écologiques urbains, la perte de la biodiversité et l'invasion d'espèces exotiques.
L'indice a été lancé conjointement en 2010 par le Ministère de la protection de l'environnement et la Banque asiatique de développement.
Une étude publiée en 2010, avait choisi 35 municipalités chinoises. Fuzhou, Ningbo et Nanjing étant à l’époque les trois villes les plus vivables du continent.