La Commission nationale de la santé et de la planification familiale s'est engagée à établir d'ici trois ans un réseau national afin de surveiller l'impact de la pollution de l'air sur la santé.
Cet objectif a été révélé dans un plan de travail sur la pollution de l'air publié lundi par la commission.
Dans le cadre de ce plan, le réseau collectera les données concernant la composition des PM 2,5 (particules en suspension dans l'air dont le diamètre est égal ou inférieur à 2,5 micromètres) dans différentes régions, de même que les variations de densité des principaux polluants de l'air.
Le document a noté que la mise en place de ce système de surveillance permettrait à la Chine d'évaluer les conséquences de la pollution sur la santé à partir de données concrètes.
Selon le plan, le réseau couvrira d'abord des villes de seize provinces et municipalités où le smog est fréquent ainsi que certains villages et bourgs dans les zones rurales de six régions de niveau provincial d'ici la fin de l'année.
L'évaluation sera basée sur une analyse intégrée et de long-terme des données concernant les PM 2,5, les informations météorologiques, les cas pathologiques ainsi que les décès des habitants locaux, a précisé le plan.