Des scientifiques chinois ont renforcé leur surveillance des voies migratoires des oiseaux afin de prévenir la propagation de la grippe aviaire H7N9.
Cette démarche intervient alors que les oiseaux ayant passé l'hiver dans le sud ont déjà commencé à voler vers le nord.
Environ dix centres de protection de la faune et de la flore en Chine ont commencé à surveiller les voies migratoires des oiseaux dans la crainte de la propagation du virus vers le nord, a-t-on appris mercredi de l'Association chinoise de protection de la faune et de la flore.
Trois ornithologistes du Centre de protection de la faune et de la flore de Qinhuangdao, basé dans la province du Hebei (nord), collectent tous les jours des excréments d'oiseaux frais dans sept points d'observation pour les analyser.
Qinhuangdao comprend plus de 50.000 km2 de zones humides. Chaque année, des dizaines de millions d'oiseaux en provenance du sud traversent la ville et certains d'entre eux y restent.
Le virus de la grippe aviaire pourrait infecter de nombreux oiseaux sauvages, particulièrement les oiseaux d'eau migrateurs, a expliqué Xiao Jinggui, ornithologiste au centre.
Il a appelé les habitants locaux à rester à l'écart des oiseaux morts et blessés et à rapporter toute découverte de ces oiseaux aux autorités concernées.
Les oiseaux migrateurs pourraient avoir transporté le virus de la grippe aviaire H7N9 en Chine, a indiqué dimanche Yu Kangzhen, vétérinaire en chef du ministère chinois de l'Agriculture.